Les informations qui nous viennent d’une source proche de l’enquête.
lls sont connus pour des faits de droit commun mais aussi fichés parmi les éléments à risque djihadiste. Leur profil met en lumière les filières de recrutement des djihadistes, mais aussi le manque de moyen des services censés surveiller ces individus et qui n’arrivent tout simplement plus à faire face à la tâche.
Les noms de Chérif et de Saïd Kouachi apparaissent à l’occasion du procès d’une petite filière de recrutement djihadiste en 2005, centrée sur le XIXe arrondissement de Paris et la personne de Farid Benyettou, 23 ans, qui a endoctriné une douzaine de jeunes, dont trois morts en Irak, trois faits prisonniers là-bas et trois écroués en France. Farid, ce petit jeune qui ne payait pas de mine, agent d’entretien, avait un beau-frère algérien, musulman intégriste et membre du groupe salafiste pour la prédication et le combat. Farid était en contact étroits avec les amis de son beau-frère qui l’ont converti à l’interprétation rigoriste de l’islam et à la théologie. Alors il se met aussi à prêcher, souvent devant des assemblées jeunes et ferventes, et a développer une activité pro-djihadiste qui lui vaut d’être repéré par les RGs dès 2004.
Chérif Kouachi devait faire partie de ceux qui devaient partir en Irak, peut-être sans se rendre compte des conséquences. Né dans le Xe arrondissement de Paris, orphelin dès l’enfance de ses deux parents immigrés d’Algérie il a été élevé en foyer à Rennes avec son frère et a passé un brevet d’éducateur sportif avant de regagner Paris. Hébergé avec son frère Saïd chez un Français converti, ce livreur de pizzas a “plus le profil du fumeur de shit des cités que d’un islamiste du Takfir”, selon son défenseur de l’époque. Il fumait, buvait avant 2005, Il fume, ne portait pas de barbe et avait une petite amie avant le mariage. Bref, un “musulman occasionnel” selon ses mots. Il était d’ailleurs très soulagé à l’époque, selon son avocat, d’avoir été intercepté la veille de son départ au Proche Orient.
En 2008, Cherif Kouachi a été condamné à 3 ans de prison, dont il a exécuté 18 mois. Au moment de sa condamnation il était poissonnier en CDI à Monoprix. Son frère Saïd était plus dans l’ombre Les deux frères étaient fichés parmi les individus suspects de dérives djihadistes et capables de commettre un attentat français. Selon des informations non confirmées, ils revenaient de Syrie où ils se seraient finalement rendus pour se battre aux côtés des djihadistes – ce qui expliquerait leur dextérité dans le maniement des kalachnikov.
Le troisième, Hamid Mourad, a un profil plus étrange. En effet, il a 18 ans, est sans domicile connu et sa nationalité l’est tout autant. Il vient de quitter un lycée de Charleville-Mézières où il était inscrit en 2014. Il se pourrait que ça soit lui qui ait dit lors de l’attaque que “c’est Al Quaida au Yémen“. Est-il yéménite pour autant? L’enquête nous le dira. Cela dit, une question reste ouverte : comment se fait-il que des individus qui étaient connus, fichés et devaient être surveillés ont pu frapper si fort au coeur de la capitale ?
Quelques photos que nous avons pu trouver sur internet pour illustrer les informations :
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