C’est la fabrique Plastinarium du Dr Tod avec ses expositions de cadavres qui continue d’avancer en silence et c’est l’évolution inquiétante du recyclage des gens de tous les âges dans un pays qui commande toute l’Europe. C’est une évolution et un état de fait à dénoncer ! Un acte inadmissible envers les petits vieux qui sont dans la souffrance et la perte de leurs capacités à penser, à décider ! L’Allemagne est devenue un monstre qui détruit le respect de la vieillesse, de l’humanité. Alors que nos média subventionnés ne s’inquiètent pas ! La mort en Allemagne se recycle (dépiautage, découpage, récupération du gras et de la peau…) et rapporte des dollars. Les députés ne disent rien… ni le ministère de la Famille de Berlin… ni les média.
Carnage annoncé. Actuellement 800 000 personnes trouvent la mort en Allemagne par an. Dans 10 ans, 15 ans, 20 ans, plus d’1 million d’Allemands vont mourir tous les ans. L’organisation du docteur Tod, Körperwelten via www.plastinarium.de, fils de caporal de la SS qui a massacré des Polonais durant la Seconde Guerre mondiale en Pologne, récolte toujours plus de volontaires. La crise, le manque d’argent, la disparition des structures traditionnelles pour recevoir les corps, disparaissent en raison des coûts et surtout du manque d’argent chez les futurs morts. Actuellement 67 millions d’Allemands ne sont pas intéressés par une assurance retraite, encore moins par une assurance décès. Le docteur Tod, surtout son fils qui a pris la suite, et sa fabrique ne connaissent pas la crise. Le graphique démographique de l’Allemagne qui ressemble à une urne annonce un carnage. L’organisation des donateurs ne connaît pas la crise non plus. Son bureau des donateurs se porte d’ailleurs bien et a changé de président, selon le bureau, par un vote démocratique parmi les futurs gens qui seront recyclés. Cette entreprise montre la crise en Allemagne, la déstructuration de la société et des déviances épouvantables.
Maisons de retraite. Le nouveau président élu, donc, démocratiquement par les futurs cadavres qui seront dépiautés, transformés en œuvres d’art, transformés en savon et produits utiles à l’industrie et à des expositions de cadavres à travers le globe, ont élu Andreas Mühlenbernd en mai 2014. Andreas Mühlenbernd présente dans la nouvelle édition 2015 de la revue des donateurs l’actualité de la petite communauté des futurs dépiautés. La revue montre des réunions des futurs cadavres dans des conférences et dans les visites de fabriques de cadavres devant des machines à couper les corps et devant des cadavres découpés et plastinés. Ils sont fiers et ils portent avec un large sourire le tee-shirt où est écrit en gros « Je suis donateur ». Ils posent même avec des photos grandeur nature d’autres cadavres recyclés en passant la tête dans le trou fait au niveau de la tête, histoire de s’amuser un peu entre futurs cadavres. On les voit faire des excursions dans un vieux tramway qui sert de restaurant et se prendre en photo devant une cathédrale. Ensemble il se retrouvent et font des fêtes et des petits voyages. Chez eux la fête des morts c’est tous les jours. La crise montre une société malade, avide de morts et d’extermination.
Puis la situation devient plus sensible…
« Mon nom est Antje Hanft. Je suis né le 10 janvier 1986 et je suis venu au bureau de donateurs par mon ami Andreas Mühlenbernd après avoir visité ensemble une exposition de cadavres de Köperwelten », écrit la nouvelle secrétaire de l’organisation du Dr Tod dans la nouvelle édition du journal des donateurs. « Mon métier consiste à m’occuper des vieux aussi à domicile, un métier que j’exerce avec passion », écrit Antje Haft. « Comme mon ami, j’ai la passion du sport automobile et je suis disposé à remplir ma fonction de secrétaire. »
C’était à redouter depuis le lancement de cette fabrique. Maintenant il est évident que la fabrique recrute parmi les petits vieux et les petites vieilles dans les maisons de retraites et auprès des professionnels s’occupant des vieux en Allemagne en leur proposant de se faire dépiauter. La question se pose si ces petits vieux pourront donner leur accord, déjà que le Dr Tod ayant la maladie de parkinson, lui, ne peut pas, comme il l’a dit, écrire sa signature.
Docteur Tod va être plastiné. Le Dr Tod, von Hagens, ne se montre plus en public. Il est en train de se préparer à la mort et il veut être dépiauté du moins plastiné. Atteint de la maladie de parkinson von Hagens ne peut plus écrire ni utiliser la souris de l’ordinateur. Selon ses vœux von Hagens devrait être exposé dans l’entrée de l’exposition permanente de la fabrique de Guben. Si von Hagens sera dépiauté comme les autres avec les couilles à l’air ou si il sera momifié avec sa peau, plastiné, dans son costume avec son chapeau pour accueillir les visiteurs dans la fabrique de la ville de Guben, cela reste encore écrit dans les étoiles.
Enfin petite consolation pour les donateurs, ils ne paient pas les entrées des musées permanents de Berlin et de Guben, ni les entrées pour les expositions de Körperwelten. Cependant les donateurs d’organes pour la médecine, eux, doivent payer, car ce n’est pas le même service.
En tout cas cette fabrique, qui ne cesse de s’étendre, est bien le symbole du visage d’une nouvelle Allemagne dangereuse pour nous tous des petits aux retraités. L’Union européenne évolue dans de nombreux domaines sensibles touchant à la vie, à l’enfance, à la vieillesse, à la maladie, dans des directions absolument inquiétantes. Sympa pour les petits vieux en Allemagne ou les malades en fin de vie de savoir qu’une aide soignante vient leur tendre une donation de leur corps pour le recyclage ou pour ceux qui n’ont pas d’argent de savoir qu’ils seront dépiautés dans l’indifférence de leur famille et de l’Etat et du corps médical !
Olivier Renault
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Red&Got
Que Dieu nous garde…