Les manifestations du lundi de l’année 2014, pour défendre la Russie contre la volonté d’embargo de l’UE, de Washington, contre la guerre en Ukraine, contre la volonté de guerre contre la Russie, obtiennent un résultat positif jusqu’au sommet de la politique allemande et cela semble montrer une ligne directrice allemande de stratégie prorusse qui aurait toujours été présente. L’Allemagne brise maintenant l’interdit de travailler avec Moscou pendant que la diplomatie française s’inquiète des manœuvres russes en Syrie. L’Allemagne tend la main à Vladimir Poutine comme un allié naturel qu’il est. Si Merkel (elle parle russe) (Poutine parle allemand) ne peut pas, pour des raisons stratégiques, engager ouvertement ce chemin, c’est le chef du parti frère, la CSU, avec Horst Seehofer, qui fait le travail avec son collègue Gerd Müller.
La Russie est l’allié de Bachar el-Assad alors que la France, avec son équipe actuelle, veut la « mort » de ce dernier le considérant comme un criminel contre l’humanité. L’Allemagne avec Horst Seehofer, déclare officiellement son soutien à la diplomatie russe dans son combat contre l’EI et son soutien au président Syrien. « Sans Vladimir Poutine nous ne pouvons pas résoudre le conflit syrien », dit le chef de la CSU. Les divergences politiques, stratégiques avec la France sont claires et la France sera obligée de suivre l’Allemagne. L’Allemagne rejoint la Russie et Poutine, délaissant la France. Preuve de l’incapacité de la diplomatie française de voir clairement ? Ce lundi, Horst Seehofer veut trouver des solutions de collaboration avec la Russie. Le pragmatisme est toujours à l’honneur en Allemagne pendant que les politiques en France vivent de spiritualité et de mots. « Nous avons besoin d’une initiative diplomatique commune de l’ONU avec la participation de la Russie, des Etats-Unis, de l’UE et des puissances régionales », dit Gerd Müller, ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, CSU. Dans un discours au Bundestag, Gerd Müller, a présenté les plans allemands pour entamer des collaborations économiques avec le continent africain lors des questions sur les migrants illégaux qui débarquent en Allemagne. La France bientôt chassée du continent africain par Berlin ?
Même si le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, dit, « il faut arriver à un accord avec d’un côté des éléments du régime de Bachar al-Assad, qui ne sont pas des enfants de cœur, et l’opposition » et dit souhaiter qu’ « Américains, Russes, Iraniens, etc », contribuent positivement à la recherche de cette solution, la France semble être larguée par Berlin.
Olivier Reanault
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