Dans le nouveau clip de Ïoulia Tchitcherina ” En première ligne”, le premier couplet est chanté en chœur par les défenseurs du Donbass de l’unité la Légion. Ils chantent peut-être de manière un peu maladroite, mais en même temps extrêmement touchante et sincère. Nous voyons défiler les images des archives noir et blanc de l’époque de la guerre horrible du siècle dernier où l’Ukraine de l’Ouest réserve un accueil hospitalier aux occupants allemands et défile en marche en chemises brodées (habit national ukrainien) devant les officiers du Wegrmacht. Des exécutions de masse, des cadavres sur la neige, des colonnes de l’artillerie lourde et des maisons en feu… Et à la fin, comme un avertissement, la parade de la Victoire sur la place Rouge où les soldats de l’armée soviétique jettent les étendards des troupes nazies, dont un a été repris par le Service de sécurité de l’Etat de l’Ukraine(SBU), au pied du mausolée de Lénine.
La guerre des temps passés fait l’écho au temps présent. Ïoulia Tchitcherina chante avec sa peau et ce n’est pas de la comédie. La chanteuse vient souvent dans le Donbass avec des concerts ou des missions humanitaires, défiant l’incompréhension de ses confrères ou les menaces du SBU qui a même lancé un avis de recherche contre elle pour avoir chanté gratuitement à Lougansk.
– J’éprouve une profonde compassion envers le peuple dont le pouvoir intérimaire lance un avis de recherche à cause de quelques chansons au profit de ses propres enfants, mais ferme les yeux sur ses fautes sanglantes contre son propre peuple, – a réagi la chanteuse sans tomber dans le pathos. -Je leur souhaite d’être plus critiques envers eux-mêmes et moins émotionnels car ils ont entre leur mains le destin des millions de personnes.
– L’oeuvre caritatif est essentielle à n’importe quelle personne. dit-elle en souriant. – Quand nous sommes en mesure d’aider ceux qui sont dans le besoin. Cela nous purifie, nous rend plus forts. N’importe quelle guerre c’est triste. Les gens meurent, souffrent de faim, de manque de médicaments. C’est une catastrophe humanitaire.
– Et toi-même, qu’est-ce qui te motive ?
– Je cherche le bonheur. Pour être heureux, il faut faire quelque chose de bien et de bon. Des action mauvaises nous rendent malheureux… Tiens, même le soleil nous fait un coucou, – Ïoulia a regardé le ciel en plissant les yeux et a souri de nouveau.
Interview Alexandre Kots pour Komsomolskaîa Pravda
Traduit du russe par Svetlana Kissileva
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