Il n’y a pas si longtemps, le monde entier regardait l’Allemagne les yeux émerveillés. Le pays avait l’air d’auberge espagnole : un lieu où les étrangers étaient les bienvenus, où l’on faisait la fête tous ensemble dans la joie et l’allégresse.
Et puis, soudain, l’été 2015 est arrivé.
40% des réfugiés qui entrent dans l’Union européenne veulent aller en Allemagne. Selon les estimations du gouvernement fédéral, cela représenterait environ 800.000 personnes cette année, l’équivalent de la population de Francfort. Il y a de quoi effrayer bon nombre d’Allemands.
Alors que 70% des demandeurs d’asile sont des hommes, le nombre de viols a plus que triplé dans ce pays, exemple de tolérance et de solidarité. Rien qu’en septembre, l’Office fédéral de police criminelle recense des milliers d’agressions sexuelles. Pire encore, la police et le gouvernement gardent le silence à ce sujet de peur de légitimiser la critique de l’immigration massive.
Qu’une telle situation soit possible en Allemagne a de quoi décontenancer, car, contrairement au Danemark ou à la Suède, elle n’abrite aucun parti anti-immigration. Il aura fallu trois mois avant qu’un chef du syndicat de police allemand ne mette au clair les cas de viols. Selon Rainer Wendt, les autorités des Länder omettent délibérément de signaler une grande partie des agressions sexuelles dont les femmes et les toutes jeunes filles sont victimes.
Quant aux migrants, ils se croient dans le droit d’assouvir leur soif d’asservissement de la femme blanche. D’abord, ils sont encouragés par les offices de l’immigration qui leur incitent à « chercher la femme pour rester en Allemagne ». Ensuite, ils se disent provoqués par les vêtements « révélateurs » des Européennes.
Pour échapper aux « prédateurs mâles musulmans», les médias et le gouvernement préconisent de ne pas sortir seules dans certains endroits (cela veut dire, quasiment partout), car les femmes qui ne sont pas accompagnées par des hommes sont considérées comme des proies faciles, certaines étant contraintes à la prostitution. Bref, il s’agit d’éviter tout « malentendu », les jeunes musulmans risquant de se sentir «bouleversés»… Il commence bien, le «vivre ensemble» !
Les conseils à ne pas manquer, car la police refuse de rendre publics les crimes impliquant des demandeurs d’asile. Naturellement, si un gouvernement nationaliste était en place en Europe, le violeur immigré n’aurait pas reçu quelques ans de prison, mais un châtiment d’une brutalité exemplaire avec à la clef, sa mise à mort, en guise d’avertissement. Mais dans les pays démocratiques du Vieux Continent, les peines son prévues sous pression du lobby antiraciste et immigrationniste. Ce qui rend intouchables les violeurs et les incitent à récidiver.
Les migrants vont encore plus loin et veulent imposer un code de conduite basé sur la loi islamique qu’on appelle la charia. Depuis 2013, en Allemagne et en Angleterre, des islamistes ont établi des patrouilles de la charia (Sharia patrols) ou la police de la charia (Shariah polizei) qui voudraient pouvoir «trancher la main des voleurs et lapider les femmes adultères ». Berlinois et Londoniens expérimentent une manière très singulière de riposter. «Go home or face arrest» (Rentrez chez vous sinon vous serez arrêtés) – de plus en plus de véhicules arborent ce slogan. Est-ce que cela ferait peur aux réfugiés qui ont réussi à fuir la guerre dans leur pays d’origine ? – C’est une question rhétorique. Par ailleurs, en Suède, certains politiciens proposent de tirer sur les migrants qui oseront passer le pont l’Oresund qui relie le pays au Danemark.
Quelle conclusion peut-on tirer de cette « épidémie de viols » et, plus loin, de cette transformation progressive de la société européenne en une charia ? La religion musulmane est-elle si paisible que ça ? Est-elle réellement compatible avec le mode de vie occidental ? Et finalement : quand l’Union européenne arrêtera-t-elle de se voiler la face en laissant les extrémistes faire la loi ?
Valéria Smakhtina
2 Comments
Oscar Stepanov
C’est intéressant de voir Novorossia Today s’en prendre soudain au “politiquement correct”.
Fallait-il, à cet effet, que les femmes soient visées par la populace musulmane ?
On peut le craindre.
Equipe rédactionnelle
A priori, le politiquement correct n’a jamais été notre point fort.