Une jeune agence de presse, Breizh-Info , lancée notamment par Yann Vallerie, prend sa place dans le paysage médiatique breton. Breizh-Info montre les faits en Bretagne, s’attaque à la désinformation et à l’angélisme migratoire qui a occupé le paysage médiatique plus de 40 ans. 40 ans d’une occupation d’une pensée unique sur le territoire breton pour détruire le peuple breton. Les Bretons savent que leur nation est juridiquement une entité libre avec le livre bleu de la Bretagne. Le peuple breton, un peuple qui a beaucoup souffert, donné de ses enfants à l’occupant français, a son identité millénaire originelle avec sa culture, ses traditions et sa langue et sa mentalité. Pourtant pour apprendre le breton en Bretagne il faut payer ! Plus que les peuples d’ailleurs, le peuple breton doit être protégé et se protéger !
N-T : Quand et pourquoi avez-vous fondé Breizh-Info ?
Yann Vallerie : Nous avons fondé Breizh-info.com il y a maintenant plus de deux ans, partant du constat que les deux journaux principalement lus en Bretagne (Ouest-France et Le Télégramme) ne retranscrivaient pas, de manière objective, l’évolution de la société bretonne.
Toujours plus à gauche, les lecteurs de droite, qui représentent tout de même un pan non négligeable de la population bretonne, étaient donc orphelins . C’est ce qui nous a amenés à lancer Breizh-Info qui se définit comme un média faisant partie de la réinfosphère, fer de lance de la PQRR (Presse quotidienne régionale de réinformation). Notre moteur : dire ce que les autres ne disent pas, en réalisant un travail journalistique et professionnel, sans concession.
Aujourd’hui, nos 8 000 lecteurs quotidiens – un chiffre en constante augmentation – prouvent que nous avions raison.
N-T : « Ploërmel. Un rassemblement contre l’immigration, jeudi 1er octobre » ; « Sérent, les habitants n’ont pas été consultés sur l’arrivée de migrants » ; « Brest. Manifestation pour la fermeture de la mosquée Sunna, samedi 10 octobre »… Les Bretons se réveillent ?
Yann Vallerie : Les Bretons – préservés durant plusieurs décennies des grands maux de la société française que sont notamment l’insécurité, l’immigration, l’islamisation – découvrent que la société française n’est pas un monde de Bisounours. Bercés dans l’humanisme chrétien de centre-droit puis de centre-gauche, ils se rendent désormais de plus en plus compte que leurs élites leur ont caché, puis imposé des phénomènes nouveaux et qui pourraient rapidement faire se détériorer la situation dans le pays.
N-T : Sérent ! Ploërmel ! Dinan ! Rennes ! Vannes ! Saint-Malo ! Saint-Brieuc… toutes les villes et communes de Bretagne ressemblent à la banlieue parisienne ! Les Bretons ont perdu la tête ? Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Yann Vallerie : N’allons pas jusqu’à comparer ces villes à la banlieue parisienne. Nous n’en sommes pas encore là ; mais c’est justement pour ne pas finir comme ces grandes banlieues parisiennes qu’il est sans doute nécessaire de réagir dès à présent. Notre rôle, en tant que journalistes, est aussi d’ouvrir les yeux à nos lecteurs sur le réel, et non pas sur le supposé bonheur procuré par un vivre ensemble qui n’attire que des élites protégées ou un peuple des campagnes encore préservé justement grâce à son homogénéité.
Toutefois, les grands problèmes que vous semblez évoquer en comparant ces communes à la banlieue parisienne se sont déjà installés dans certaines communes, de Rennes à Nantes en passant par Vannes, Brest, mais également dans certaines campagnes où des élus ont œuvré durant plusieurs années pour imposer la fameuse «mixité sociale» qui est en réalité une mixité ethnique imposée.
Brest est un exemple révélateur : une ville gérée par un baron de la gauche, qui agrandit chaque année sa métropole, et au sein de laquelle existent de véritables zones de non-droits comme le quartier de Pontanézen, livré d’un côté aux trafics en tout genre, de l’autre à des musulmans rigoristes .
Enfin, comme partout en France, les Bretons sont victimes d’un lavage de cerveau orchestré à grand coup de télévision intensive , de poncifs hypocrites sur le vivre ensemble et de xénophilie organisée. Paradoxalement, à l’heure où la langue bretonne tend à se développer au sein de la jeunesse, à l’heure où le milieu culturel breton n’a jamais été aussi puissant, on assiste à un grand élan associatif (qui vit en grande partie des subventions sans lesquels il ne serait pas aussi dynamique) en faveur de «l’ouverture», de «l’autre» de « l’humanisme» , comme si les Bretons devaient en permanence s’excuser d’être fiers d’appartenir à leur communauté et à la civilisation européenne.
N-T : Qui sont les coupables de cette destruction de la jolie Bretagne ?
Yann Vallerie : La Bretagne n’est pas détruite, heureusement. Mais faisons-y attention. Beaucoup de jeunes notamment prennent conscience des dangers qui guettent à très court un certain mode de vie.
Ils prennent, comme beaucoup de Français d’ailleurs des chemins – électoraux, sociétaux – bien éloignés de celui de leurs parents et de leurs grands-parents, ces générations pourries gâtées élevées dans l’opulence et le plein emploi.
Sans généraliser, j’aime beaucoup la distinction que fait Julien Langella dans son livre « La jeunesse au pouvoir» entre les anciens, ces gens que nous respectons et qui nous ont transmis et nous transmettent encore, et «les vieux» , ces deux générations d’égoïstes qui sont passées de mai-68 au soutien à Mao et aux Khmers rouges, puis à tous les peuples «damnés de la terre» avant de défendre l’économie de marché et le multiculturalisme imposé.
Des générations bien aidées par le reniement de l’Église Catholique, qui a abandonné ses ouailles depuis Vatican II pour plonger dans une doctrine niaise, fade, et vide . Je ne suis pas chrétien. Mais je comprends que des chrétiens qui écoutent aujourd’hui le Pape François aient envie de renier leur foi ou même de se convertir à d’autres religions quand je vois le zèle mis pour défendre l’Universel plutôt que la seule civilisation aux racines chrétiennes survivant tant bien que mal.
Pour simplifier avec un brin d’humour, les coupables de cette tentative de destruction de la Bretagne sont les enfants de Daniel Cohn Bendit et du Pape Jean-Paul II . Mais enfin, pour se laisser mourir et détruire, il faut bien évidemment le vouloir. La responsabilité des malheurs qui pourraient nous arriver dans le futur incombe aussi à tous ceux qui ne se lèveront pas, pis encore, qui collaboreront.
N-T : Quels sont les points de la résistance en Bretagne ?
Yann Vallerie : Politiquement, les résistants à ce système ne pèsent pas électoralement. Le Front national pèse désormais autour de 20 % en Bretagne, mais est-il réellement opposé au système ? À titre personnel, j’en doute. Nous ne pourrons toutefois les juger qu’à l’action de leurs élus à venir. Il faut toutefois reconnaître qu’il y a quelques élus municipaux en Bretagne, à Vannes ou à Fougères, qui font un vrai travail de terrain et d’opposition.
En dehors de la sphère électorale, et alors même que jamais, l’actualité n’a semblé propice à l’émergence de mouvements forts de contestation et d’opposition au système, on est presque dans le néant. Certes, des actions sont menées; vous parliez de Brest tout à l’heure avec le mouvement nationaliste Breton Adsav qui entend faire fermer une mosquée, après avoir lutté contre le trafic de drogue en bzh, après avoir également mené des actions pour déloger des squatteurs occupant une propriété privée à Rennes. Mais elles ne drainent finalement pas les masses bretonnes.
Je ne crois d’ailleurs pas que quiconque, quelque formation politique ou parti politique puisse prétendre attirer aujourd’hui et parler aux masses.
On assiste à l’éclosion d’une société très individualiste, surtout dans les villes, où la révolution se fait sur Facebook et où le «moi je» deviens la règle, ce dernier prévalant sur tout élan collectif.
Enfin, on pourrait penser également que les mouvements dits «spontanés» comme les Bonnets rouges, peuvent peser sur la société bretonne. Qu’est ce qu’il en reste après tous ces mois d’ébullition contre l’écotaxe ? Presque rien aujourd’hui. Pourquoi ? Car à l’époque, les syndicats d’agriculteurs étaient les fers de lance de la mobilisation, rejointe par une partie non négligeable de la société civile bretonne avec comme point d’orgue une manifestation à Quimper, fin 2013.
À partir du moment où les principaux intéressés ont obtenu le retrait de l’écotaxe, et que d’autres ont voulu détourner sur leur gauche un mouvement «na ruz na gwen breizhad hepken» (ni rouge ni blanc, breton d’abord ! ) comme on dit ici, le mouvement était mort.
L’État a besoin du corporatisme et des faux contestataires qui se rassemblent dans des prairies du centre-Bretagne en chantant la révolution pour survivre.
Mon avis, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes avant tout dans une guerre de l’influence, une guerre médiatique, qui ne peut certes pas se passer du terrain, mais qui conditionne ce qui va se passer ou pas sur le terrain.
C’est l’information qui provoque la réaction épidermique.
Ce sont les attentats de janvier bien orchestrés par la presse subventionnée et les politiques qui provoquent «je suis Charlie», pas l’action d’un groupe qui est sorti dans la rue en disant «nous sommes très tristes». C’est l’image d’Aylan qui a provoqué le déclenchement de la propagande intensive digne des pires régimes totalitaires visant à faire accepter aux peuples européens l’immigration massive et le grand remplacement.
Notre rôle à nous, journalistes de la presse de réinformation, est d’être un contre-pouvoir, d’être une force suffisamment influente pour que l’image d’Aylan soit remplacée dans la tête des gens par celle, tout aussi douloureuse de ce couple de retraités italiens battus à mort par des Africains fraîchement arrivés il y a quelques mois.
C’est un des pôles de résistance, c’est en tout cas la voix que nous sommes quelques-uns à avoir choisi. Mais du retour à la campagne pour délaisser la jungle urbaine, aux actions d’agit-prop à la Green-peace, il y a de la place pour tous les rebelles et les créatifs qui ont vraiment envie de bousculer l’ordre établi ou de lui tourner le dos.
En Bretagne, nous avons encore la chance d’avoir de fortes zones rurales, des villes à taille humaine (hormis les grands métropoles qui se développent autour de Rennes, Nantes et Brest), des lieux où les cœurs et les esprits peuvent encore se préserver, se protéger, se former, se préparer.
N-T : Comment les Bretons peuvent s’organiser pour vaincre ?
Yann Vallerie : Je pense avoir répondu en partie dans la question précédente. Il ne faut pas raisonner en terme d’organisation stalinienne, de parti politique centralisé. La résistance aujourd’hui, c’est une guérilla multiforme, une guerre d’influence et de conquête, y compris sur Internet d’ailleurs, où chacun doit savoir prendre sa place, et dans laquelle les égos surdimensionnés et les quêtes de gloire individuelle jouent le rôle d’un véritable poison.
N-T : Le livre bleu de la Bretagne pose les bases de la renaissance et du sauvetage du peuple breton. Sur le terrain quels sont les moyens employés ?
Yann Vallerie : Je ne m’étalerai pas sur cette question. Je pense en effet que les militants Bretons du 20e siècle doivent tourner la page, et arrêter de vivre dans un rêve permanent, dans celui d’une Bretagne qui n’a d’ailleurs sûrement jamais existé comme ils se l’imaginent.
Que ces anciens, qui ont agi à leur époque, mais en partie échoué il faut bien le dire, dans la conquête d’une autonomie, d’une indépendance, ou plus globalement d’une liberté bretonne, laissent à la jeunesse bretonne du 21e siècle le soin de fabriquer ses propres aspirations, ses propres rêves et ses propres mythes.
Le mythe du Breton martyrisé, colonisé, spolié par la France – comme si la Bretagne était la Palestine ou le Chiapas – m’irrite au plus haut point ; c’est parce que les élites bretonnes et les militants nationalistes n’ont jamais été capables d’être en prise sur la société bretonne et de peser sur elle que rien n’a jamais abouti.
Hormis sur le plan culturel et linguistique certes, mais ça n’est pas franchement ce qui préoccupe le système en place. On trouve toujours des Indiens d’Amérique à chanter leurs chants traditionnels et à parler leur langue si vous voyez ce que je veux dire …
En Ecosse ou en Catalogne, ils ont arrêté d’invoquer William Wallace ou de pleurer sur la répression franquiste visant les nationalistes et se sont mis au travail, un travail qui paye visiblement …
N-T : Et Brest ! Avec ce personnage habillé de turbans qui dit aux enfants qu’écouter de la musique va les changer en cochon ou en singe ! Bon sang, il se passe quoi aujourd’hui dans notre Bretagne ?
Yann Vallerie : Ce personnage est certes une caricature à lui tout seul. Mais une caricature qui attire sans doute plus de musulmans en Bretagne et ailleurs que les nationalistes bretons n’ont jamais su attirer. Ça montre clairement qu’il y a un problème. Il se passe simplement que les autorités, et les collectivités, ont laissé ces gens prendre du galon et les remplacer petit à petit dans les quartiers. L’ordre aujourd’hui à Brest , dans le quartier de Pontanézen, est incarné par M. Houdeyfa et ses réseaux. La solidarité également. Et le travail de terrain bien entendu, au service d’une cause qui n’est pas la nôtre. Les islamistes du Hamas ne sont pas arrivés autrement au pouvoir en Palestine …
N-T : Comment réagissent les autorités d’occupation de l’État français à la demande des Bretons pour fermer la mosquée de Brest ?
Yann Vallerie : Les autorités sont plutôt rassurées de voir cette personne en réalité. Elle leur permet en effet de surveiller , de ficher, de se renseigner sur toutes les personnalités potentiellement troubles qui graviteraient dans le secteur. C’est un point d’ancrage fort pour gérer toute dérive violente potentielle.
Pour le reste, le maire leur a octroyé un permis de construire pour une extension de la mosquée Sunna, tout est dit …
N-T : En voyant la montée de l’islam aussi en Bretagne, ne faut-il pas retourner au paganisme pour retrouver les bases de la vie en retrouvant le contact avec la nature ? Puisque le christianisme a détruit et inféodé le peuple et la culture bretonne (en Allemagne le paganisme revient en force) ?
Yann Vallerie : Le paganisme est avant tout une philosophie individuelle qui ne se décrète pas. J’ai toujours trouvé ridicules les assemblées où les personnes se proclament païens et tentent de couvrir leur manque de spiritualité personnelle par des rituels qui tournent au ridicule.
D’ailleurs, il n’y a qu’à voir comment se passent aujourd’hui certaines processions druidiques en Bretagne pour avoir l’impression de se retrouver dans le film «vol au-dessus d’un nid de coucou».
Plus sérieusement, comme je vous le disais plus haut, je ne suis pas chrétien et ne l’ai jamais été. Je n’aime pas les dogmes et les interdits, quels qu’ils soient. Cela n’empêche pas de se sentir bien dans une vieille chapelle ou à prendre plaisir à traquer les calvaires. Le christianisme fait partie – comme le paganisme – du patrimoine breton, historique, culturel, archéologique …
Mais quand vous parlez d’un renouveau païen , je ne me sens pas non plus concerné. Le retour à la nature et à la spiritualité ne concernent que ceux qui l’ont abandonné un jour.
Encore une fois, n’opposons pas les religions et les spiritualités européennes ; même s’il est vrai à mon sens, que la notion d’interdit ou de morale ne peut qu’entraîner des confrontations.
Demandons-nous plus tôt pourquoi la majorité du peuple accepte et souhaite même au quotidien , renoncement après renoncement, l’agrandissement sans fin des villes, des métropoles , ces monstres modernes qui écrasent notre réflexion intérieure.
On ne peut pas , de toute façon, décréter «il faut que y’a qu’à» et trépigner. L’histoire est faite d’imprévus.
N-T : Comment s’organise la manifestation du 10 octobre contre la mosquée de Brest ?
Yann Vallerie : Les organisateurs annoncent plusieurs centaines de personnes. Des menaces ont également été faites sur certains organisateurs. La manifestation n’est pas interdite en tout cas.
N-T : En Allemagne le peuple se soulève violemment contre l’invasion migratoire. Les mouvements Pegida gagnent du terrain et assurent une solide assise politique pour les élites politiques qui vont remplacer Merkel. Quel est l’état des lieux en Bretagne ?
Yann Vallerie : Je vous ai répondu plus haut. Il y a des mobilisations ici et là contre l’immigration . Mais pas de structure ni de mouvement à la Pegida.
N-T : Alors les Bretons en ont assez des socialistes et autres écolos, car l’expérience de ces 2 idéologies sont synonyme de désastre ?
Yann Vallerie : Réponse aux prochaines élections régionales, mais à priori, c’est la liste de gauche PS qui gagnera haut la main, avec une présence «écologiste» (de gens qui n’ont jamais rien compris à l’écologie réelle) . Mais l’abstention massive, la montée de certains votes alternatifs, le manque de démocratie directe font qu’effectivement, le ras-le-bol n’est pas loin d’atteindre des sommets.
N-T : Cette volonté d’implanter des populations non bretonnes par la force en Bretagne, terre celtique, est donc une volonté d’exterminer l’identité bretonne et sa langue ?
Yann Vallerie : Je pense surtout qu’il y a , au-delà de la Bretagne, une volonté d’une certaine élite qui se sent partout chez elle, d’en finir avec la Civilisation européenne telle qu’elle a existé avant la Seconde Guerre mondiale. Les Américains – qui jouent leurs intérêts depuis leur création– appuient d’ailleurs fortement en ce sens.
L’État français cherche à étaler le problème (et donc à la diffuser) de l’immigration en répartissant dans des endroits où elle est inexistante. Mais le retour de bâton ne se fera pas attendre bien longtemps .
Après, je ne crois pas du tout aux théories du complot. Je pense que c’est la somme d’intérêts particuliers ou de lobbys qui convergent et qui amènent la situation actuelle. Et la passivité des peuples, il est vrai bien préparé par toute une série de formatages, à commencer par la liquidation en coupe réglée de l’éducation nationale. Quand on empêche plusieurs générations de posséder les savoirs fondamentaux, d’apprendre la concurrence, d’apprendre qui ils sont, d’apprendre à réfléchir et à agir, alors on sacrifie des millions de gens.
Mais je répète, l’histoire n’est pas écrite.
N-T : Les Bretons sont confrontés à leur propre génocide et devraient réagir comme le peuple juif qui a su se battre et construire l’État d’Israël ?
Yann Vallerie : L’État d’Israël s’est construit sur le sang encore chaud des Palestiniens avec en plus les compensations territoriales liées à la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, il est démographiquement perdant, malgré sa puissance militaire supérieure à celle de ses voisins.
Pas convaincu qu’Israël est un merveilleux exemple pour la Bretagne .
Je ne suis pas sûr que la Bretagne doive entrer en guerre avec ses voisins pour assurer sa survie. Je pense plutôt que les Bretons doivent s’unir avec les Européens, qui sont tous leurs proches cousins, pour assurer à chacun la possibilité de survivre. L’Europe aux cent drapeaux de Yann Fouéré, en quelques sortes.
Après, vous parlez de peuple juif, et là, effectivement, il faut reconnaître sa capacité à avoir survécu en vase communautaire fermé, voir hermétique, au fil des siècles, sur la terre entière, et cela envers et contre tous. Mais le peuple breton n’a ni la même histoire ni la même origine, c’est incomparable.
N-T : Votre agence peut-elle demander une aide d’État tout comme Ouest-France ou le Télégramme ?
Yann Vallerie : Nous pourrions le faire en tant que média. Mais nous estimons qu’une aide quelconque émanant des collectivités ou de l’État, est une perte d’indépendance assurée, quoi qu’ils veuillent bien en dire. Nous passons du temps à relever les subventions attribuées ici ou là, il serait un peu fort de bénéficier d’un système que nous dénonçons par ailleurs.
N-T : Quels sont vos objectifs sur le long terme ?
Yann Vallerie : Continuer notre progression en terme de lectorat. Achever de devenir incontournable en Bretagne, y compris vis-à-vis de ceux qui ne nous portent pas dans leurs cœurs.
Pouvoir professionnaliser, à moyen terme, une équipe de quelques jeunes journalistes ayant parfaitement intégré notre façon de travailler et le concept de guerre médiatique et d’influence, au centre de tout aujourd’hui.
Les médias subventionnés traditionnels sont hier. Nous sommes demain.
Propos recueillis par Olivier Renault
comments powered by HyperComments