Alors que la coalition contre Daesh en Syrie essaie de se mettre en place dans le sillon de l’intervention russe, France Inter nous fait grâce d’un article de Sébastien Gobert sur l’armée ukrainienne dans l’est de l’Ukraine. L’article commence par une introduction soulignant le dénouement des pauvres soldats ukrainiens combattants leurs concitoyens dans le froid, la précarité et se terminant par cette phrase “Alors que François Hollande se rend à Moscou, une guerre continue, en Europe, entre l’Ukraine et les rebelles pro-russes. Un reportage de Sébastien Gobert.”, qui résonne comme l’écho des mouvements extrémistes pro-ukrainiens militant contre la coalition anti-daesh.
L’interlocutrice que le journaliste oublie de nous présenter est une française d’origine ukrainienne connue depuis le début de la guerre civile ukrainienne sous le pseudonyme d’Elena Elinova. Elle est membre de l’Euromaidan (EMPR) et a organisé en Juin 2014 des manifestations devant l’ambassade de France de Kiev pour dénoncer les relations économiques et militaires entre la France et la Russie. Elle s’est aussi beaucoup impliquée dans la lutte contre la livraison des BPC Mistrals à la Russie :
Note : No Military alliance est le nouveau nom de la page ” No Mistral For Putin” de Bernard Grua.
Mais voilà, le masque d’oie blanche défendant la démocratie commençait à lui donner de l’urticaire, le 24 avril soit 13 jours après les premières reprise de l’article de Sébastien Gobert dans différent média ( La tribune de Genève le 17/11/2015, etc ), elle décide de laisser tomber le masque, pour promouvoir la vente des drapeaux de Praviy Sektor :
Et encore une fois le vrai visage des démocrates ukrainiens de l’euro-maïdan se révèle : celui du fascisme ukrainien.
Le premier des réflexes d’Elena est de remercier l’association “France Ukraine Solidarité FUS“, qui est une association française de soutient aux régiments Azov, Aïdar (accusée de crimes de guerre par Amnisty International), et au bataillon Sitch dont un des membres avait lancé une grenade devant le parlement ukrainien le 31 août dernier (pour plus de détail sur l’association FUS, vous pouvez relire l’article sur mon blog, NdA).
Un détail qu’a tronqué France-Inter mais que l’on retrouve sur la version de la tribune de Genève, le chauffeur d’Elena est un ” ancien combattant volontaire dans le sulfureux bataillon Aidar, il préfère aujourd’hui œuvrer en tant que bénévole. «Après qu’Aidar a été mis au ban par la hiérarchie, j’ai décidé de ne plus être soumis aux ordres de ces généraux. On ne peut pas leur faire confiance, sauf pour nous mener à la défaite…” Ce qui laisse penser qu’il était dans le régiment lors des exactions commissent par le Bataillon, et que son opinion est très proches de celles des membres des bataillons de volontaires impliquées dans les troubles du 31 août de Kiev.
Ce que ne dit pas l’article c’est que le gouvernement de Kiev, craint ces bataillons qu’il sait subversifs et qui sont un réel danger pour sa pérennité. Alors il les oublie sur le front dans l’espoir qu’ils rentrent spontanément dans leur foyer et voir ainsi disparaître cette menace.
Et qui se porte au secours des ces fascistes oubliés même de Kiev ? Les média européens, des associations françaises, de bon français…
Et que font ces soldats oubliés ? Ils s’ennuient et pour passer le temps ils boivent et une fois saouls, ils violent le cessez-le feu en éructant “Slava Ukraïna”. Ou parfois, il le font pour seulement exister, pour montrer à Kiev, au monde qu’ils existent encore…
En publiant cette article France Inter s’inscrit dans la mouvance des soutiens à Kiev, il préfère affaiblir la coalition anti Daesh et ainsi le renforcer. Et que font les nationalistes Ukrainiens pendant ce temps ?
Ils appellent au soutient de Daesh à l’image de Dimitro Korchinsky.
Laurent Courtois
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