C’est une sensation de la journée et un superbe coup de maître, mais Libération, toujours agité d’une plume grise et noire sur la force de la Russie, écrit, « touchée par les sanctions, la Russie veut montrer qu’elle s’en sort et qu’elle a des amis dans le monde » ; « La 19e édition du Forum économique de Saint-Pétersbourg, réunie du 18 au 20 juin, est donc un événement plus politique qu’économique. Pour la Russie, l’unique enjeu est de montrer au monde qu’elle n’est pas frappée par ces sanctions et qu’elle n’est pas isolée sur le plan diplomatique ». La journaliste de Libération écrit-elle de son bureau parisien avec des lunettes roses devant les tentes des réfugiés africains, loin de la réalité du terrain russe et du monde ?
Signature historique. Jürgen Elsässer, qui est sur place et qui, lui, profite des nuits blanches (il l’écrit) (c’est, lui, un homme passionné par son métier et les hommes, un homme-journaliste de combat. Il faut le rencontrer pour sentir cette énergie ! ), écrit, «l’effroi est passé à travers les os du Bild. Ce matin Poutine et Tsipras ont signé l’accord pour la construction du gazoduc TurkStream, un accord nommé déjà le pacte Tsipras-Poutine. Bien au contraire de la copie de Libération, qui héberge Charlie Hebdo, la Russie n’agite pas du vent comme nos élites françaises à la sauce hollandaise (du nom « du seigneur-fonctionnaire » de l’Elysée). La Russie avance ses pions comme le jouer d’échecs et c’est tant mieux. Une large majorité de Français ne veulent plus de cette sauce hollandaise dans leurs assiettes ! La Russie ne montre pas, la Russie avance et construit son pouvoir politique et économique pendant que la France massacre son économie et son peuple. La journaliste de Libération l’a dans l’os pendant que ses collègues allemands du Bild ont les os qui tremblent.
Libération de la Grèce. Berlin a constamment insulté la Grèce, traitant les Grecs de mauvais payeurs et de fainéants alors que ces mêmes Grecs ont soutenu l’Allemagne au moment de la chute du mur, à un moment ou l’Allemagne gardait encore l’échine courbée. Les Grecs, eux, veulent chasser de leur terre le système Gauleiter allemand. Le rêve grec pourrait devenir réalité aujourd’hui avec la signature historique de ce contrat avec la Russie pour le transport du gaz en évitant de passer par l’Ukraine. La libération de la Grèce ne pourrait être que favorable au peuple allemand qui souffre aussi des restrictions inhumaines. D’un coup de maître si Moscou envoie de l’argent à Athènes pour cette transaction assez rapidement, la Grèce va pouvoir se libérer de la tutelle allemande et européenne et retrouver sa dignité. Qui a oublié les vagues de suicides des Grecs qui à cause de la rigidité allemande de Merkel ( femme protégé du besoin et des soins ), sont tombés dans la ruine ? Ou ceux qui, gravement malades, n’ont pas pu se soigner et sont décédés de leur maladie ? La Russie et la Grèce viennent de gifler l’élite européenne. Le papa Schulz est en train de rogner ses ongles dans son bunker de Bruxelles et de calculer la perte de sa commission pendant que Merkel ne peut que réaliser la faiblesse de son autorité.
Fissure en zone euro. Le pipeline qui va passer par la Grèce devrait livrer du gaz à l’Europe vers 2020. La Russie finance à hauteur de 2 milliards la partie grecque du pipeline. Avec l’argent de Moscou Tsipras devrait pouvoir négocier avec Bruxelles. Dans le passé des navires de guerre russes ont été vivement salués par les habitants grecs. Après cet accord historique allons nous voir des navires russes stationner dans les ports grecs ? Tout est possible. Avec ce mouvement grec, avec la résistance des habitants du Donbass contre Kiev, de nouvelles possibilités s’ouvrent pour nos peuples soumis à la tyrannie américaine, allemande et de l’OTAN.
Olivier Renault
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