La Russie est écartée et l’Ukraine invitée aux commémorations de la libération d’Auschwitz !
Il y a 70 ans l’armée rouge arrivait aux portes du camp d’Auschwitz en Pologne et faisait éclater au monde l’ignominie criminelle de l’univers concentrationnaire organisé par le régime nazi pour éradiquer de la société allemande tous ceux qui n’était conformes à son image sociétale ethnocentrée.
En dehors des exploitations ultérieures, idéologiques ou politiques, des camp de concentrations nazis, force est de constater que une industrialisation du crime avait été organisé dans de nombreux camps à la fin de la guerre, soit directement par des exécutions de masse, soit indirectement par un abandon sanitaire et nutritif mortels.
Parmi le réseau des camps de concentration mis en place par le régime nazi, Auschwitz est le plus symbolique. Créé en avril 1940, il deviendra avec son extension de Birkenau le plus grand camp de concentration jamais réalisé. Le nombre des déportés morts dans ce camp dépasse certainement plusieurs de milliers de tués (entre 900 000 et 1,1 million)
Le 27 janvier 1945, il y a aujourd’hui 70 ans, ce camp était libéré par l’armée rouge, et devenu depuis le symbole de la ségrégation raciale pratiquée par le IIIème Reich, la commémoration de sa libération était donc logique et relevait d’un devoir de mémoire universel.
Or le Président Poutine, représentant la Russie, ce pays qui a donné dans la lutte contre l’Allemagne nazie 27 millions de morts, (soit plus de 16% de sa population) et dont l’armée a libéré ce camp de la mort d’Auschwitz n’est même pas invité aux cérémonies commémoratives !!!
Imaginons un instant une commémoration du débarquement de Normandie sans les américains !
Cette décision politique qui est une insulte à la Russie est un outrage à ses enfants qui se sont sacrifiés pendant la guerre, ainsi qu’à toutes les victimes de cette tragédie européenne.
Cette prise d’otage de la mémoire est infiniment lâche, immorale, et indigne de personnes élues et censée représenter leur peuple et leur Histoire.Répondant à la polémique, le gouvernement polonais en prétendant n’avoir invité aucun Président étranger s’est couvert de honte et d’opprobre, car sa première ministre Ewa Kopacz a invité toute honte bue le président d’Ukraine Piotr Porochenko aux cérémonies commémoratives de la libération d’Auschwitz-Birkenau à Oswiecim.Nous avions déjà vu ce satrape aux mains couvertes de sangs se pavaner dans les rues de Paris à l’occasion de la manifestation “je suis Charlie”, mais là cela dépasse l’entendement, et quand on sait que ce nouveau maître de l’Ukraine sera présent à Auschwitz cela fait gerber excusez moi l’expression !
Car ce criminel qui fait bombarder la population du Donbass depuis 8 mois a organisé 70 ans après le nazisme, pour “rééduquer” les dissidents au régime, la réouverture de camps de concentration au doux euphémisme de “camps de filtration”…
Une polémique honteuse
Mais ce n’est pas tout, après que le 1er ministre Iatsenouk ait affirmé que c’est l’URSS qui avait attaqué l’Ukraine et l’Allemagne en 1941 (?!), le mercredi 21 janvier, le ministère polonais des Affaires étrangères Grzegorz Schetyna a lancé une nouvelle polémique, en affirmant qu’Auschwitz avait été libéré par des Ukrainiens.
Cette allégation historiographique, prouve bien que c’est la crise ukrainienne qui domine et perverti le regard porté sur le présent comme le passé de l’Europe. Alors que cet anniversaire devrait au contraire réunir les peuples dans une réflexion commune sur leur responsabilité devant l’Histoire, cette dernière est bassement instrumentalisée pour semer à nouveau la haine et la division !
Les soldats qui ont libéré le camp d’Auschwitz appartenait à l’Armée rouge donc représentaient également l’ensemble des ethnies et peuples composant cet immense pays aux 11 fuseaux horaires, héritier de l’empire de la grande Catherine et de Pierre le Grand.
Si il est vrai qu’une des premières unités a pénétrer dans l’enceinte du camp était commandée par le major soviétique d’origine juive ukrainienne, Anatoly Shapiro, les 100ème, 107ème, 108ème et 322ème divisions soviétiques qui menaient l’offensive dans cette région de Haute Silésie sur les localités d’Oświęcim (Auschwitz en allemand) et de Brzezinka (Birkenau en allemand) étaient composées de soldats de toute l’Union soviétique, géorgiens, tatars, arméniens, sibériens, russes, tchétchènes etc… et donc naturellement, aussi d’ukrainiens qui étaient à l’époque citoyens de l’URSS.
«Un de mes camarades le plus proche était Géorgien. Il y avait des Kazakhs, des Arméniens et bien sûr des Ukrainiens, mais nous étions avant tout une armée internationale. Nous étions tous unis, nous appartenions au peuple soviétique», témoigne Ivan Martynouchkine, 91 ans et vétéran russe de cet épisode de l’Histoire. Apprenant la manipulation de l’Histoire menée par la Pologne, le vétéran commentant les propos du ministre polonais des affaires étrangères : «Je ne veux pas lui répondre. A vrai dire, j’ai honte pour lui».
Cette volonté de mettre en avant les soldats ukrainiens est moins un hommage les concernant qu’une intention délibérée de vouloir effacer les autres soldats russes de cette armée de libération. Une telle tentative de manipulation de l’Histoire est tout simplement immonde et relève du même esprit négationniste qui est tant décriée par les historiens de la Shoah, aujourd’hui étrangement silencieux sur cette réécriture abjecte du passé…
Personnellement j’ai honte notre Europe occidentale soit représentée par de tels faquins manipulant les mentalités et le passé jusqu’à outrager les morts…
Par Erwan Castel
Les réactions de la diplomatie russe
La victoire des soldats appartient au pays pour lequel ils sa battent et non à celui de leurs origines, il est toujours ainsi depuis les celtes, les germains des centuries romaines défendant les limes de l’empire aux engagés volontaires de la Légion Étrangère française. Aussi à l’annonce de cette polémique honteuse, la diplomatie russe tout en retenue pour ne pas entacher le recueillement, a exprimer son indignation denat une telle propagande insultant les héros de l’Histoire.
Il y avait là-bas des Russes, des Ukrainiens, des Tchétchènes, des Géorgiens, des Tatars et tenter de jouer dans cette situation sur les sentiments nationalistes est absolument sacrilège et cynique.
Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères
Nous devons comprendre nettement que toute tentative pour réécrire l’Histoire, réviser la contribution de notre pays à la Grande Victoire signifie, de fait, la justification des crimes du nazisme et ouvre la voie à la renaissance de cette idéologie meurtrière.
Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie
Vladimir Poutine, un chef respectueux de cette Histoire qui lui lègue des valeurs et une vision fondatrices de l’Europe |
__________
Sources de l’article
- Site “LA VOIX DE LA RUSSIE”, le lien : ICI
- Site “LIBERATION”, le lien : ICI et ICI
- Site “THE TIMES IF ISRAEL”, le lien : ICI
- Site “FREENIOZZ.FR”, le lien : ICI
- Site “FREENIOZZ.FR”, le lien : ICI
2 Comments
Equipe rédactionnelle
Un petit message de FB :
La Russie est dans nos cœurs pour ce jour de mémoire.
Merci à l’Armée Rouge qui a su remettre d’autres objectifs afin de libérer des juifs bien sûr mais aussi de nombreux hommes, femmes et enfants qui n’étaient pas juif. Auschwitz représente l’humanité dans son ensemble et, pour m’y être rendu 3 fois, nous avons l’impression que seuls des juifs ont pris ce dernier train.
Certain qu’ils seront très entourés, ma pensée va vers les autres et vers l’Armée Rouge qui a découvert ce drame alors que d’autres disposaient de l’information et auraient pu sauver plus de vies.
vlad
l’occident, ses historiens et philosophes d’opérette nous déjà raconté
que l’histoire s’était arrêté avec la chute du mur en 1989 ***
après ces logorrhées et cette leçon de cynisme, les
mêmes n’ont évidemment aucun mal à affirmer que
l’armée rouge n’a pas libéré le camp de concentration
d’auschwitz *** mais ils peuvent encore mieux faire, après la période de commémoration,
en assénant que le camp d’auschwitz, tout comme les
‘prétendus’ autres n’ont jamais existé, dans la ligne
des négationnistes *** les droites et ultralibéraux
européens ne se cachent même plus de leur admiration
pour le troisième reich et ces revenchards n’arrivent toujours pas
à admettre la désintégration du nazisme par le communisme
et l’armée rouge de l’union soviétique *** si l’union européenne et auschwitz
sont infestés d’ultralibéraux-nazis, pourquoi poutine
devrait-il approcher des brochettes de politicards et de
journaleux malveillants très en pointe pour falsifier l’actualité et l’histoire ***
si la majorité des camps de concentration avaient été répartis
sur les territoires de l’actuelle pologne et de l’ukraine, les nazis
avaient créé des espaces tout aussi sordides en bielorussie ***
le camp de trostenets près de minsk où 60 000 juifs furent exterminés
celui de lupolovo en bielorussie où les nazis y exécutaient spécialemnt les prisonniers
de guerre appartenant à l’amée rouge *** poutine et loukachenko peuvent aller
s’y recueillir à défaut de pouvoir se rendre à auchwitz et d’y côtoyer
des créatures peu recommandables.