Alors que depuis vendredi, la Corse connaît sa troisième journée de manifestations contre l’agression dont on été victimes les pompiers dans une citée immigrée d’Ajaccio, la classe politique française est unanime pour condamner la réaction populaire.
Pour le ministre de l’intérieur ces “‘exactions intolérables aux relents de racisme et de xénophobie ne sauraient restées impunies” On retrouve les mêmes termes dans la bouche du premier secrétaire du parti socialiste, Jean Christophe Cambadélis, dans celle d’Alain Juppé pour les Républicains, le Front National, lui même dénonce « des violences inacceptables ». Les médias français, radios, télévisions et journaux ne cessent de parler de « racisme corse », de xénophobies et d’expéditions punitives.
Tant de bruits, alors qu’aucune personne n’a été molestée et qu’une salle de sport abritant une salle de prière clandestine a subi quelques dégradations sans importances. Ce chœur de réprobation fait suite à un premier couplet entonné par la caste politico-médiatique dès le lendemain des élections territoriales ou les élus nationalistes Corses avaient eu le toupet de parler dans leur langue et de chanter leur hymne national, le Diu Vi Salvi Régina consacré à la Vierge Marie.
Comment analyser cette haine de l’oligarchie française ? Depuis des décennies la classe politique s’est mise à l’heure du Mondialisme. Monnaie, symboles nationaux, défense : tout est partie à vau l’eau. Le drapeau tricolore est flanqué désormais du symbole de l’union Européenne, l’armée française est placée sous commandement étatsunien, les agents de l’impérialisme comme Bernard Henri Lévy dictent la politique étrangère du pays en Libye comme en Ukraine. Sur le plan spirituel, crèche, galette des rois et sapins de Noël sont bannis au nom de la laïcité mais les élus ne manquent pas une occasion pour assener que les fêtes musulmanes font désormais partie du patrimoine nationale. Bien que nié avec virulence, le Grand remplacement vide des pans entiers du territoire de sa population européenne. Saint Denis, cœur historique de la France n’est plus qu’une cité africaine, refuge naturel des terroristes.
Dans ces conditions comment s’étonner du choc frontal entre un peuple corse ataviquement attaché à sa terre, à ses racines chrétiennes et une oligarchie vouée au nihilisme ? Les Corses fidèles à leurs traditions viriles refusent-ils d’accepter la loi des racailles ? Ils sont aussitôt présentés comme des brutes racistes. Restent-ils attachés à la religion de leurs pères ? Ils sont cloués au pilori comme obscurantistes. Votent-ils pour les nationalistes ? Ils deviennent des ennemis de la République. Le mépris aveugle l’oligarchie. Les Corses, vieux peuple latin, ont toujours eu la passion de la politique. Peu à peu, ils s’éveillent à une conscience anti impérialiste. Ils ont vu les avions de l’OTAN décoller de Solenzara pour bombarder la Libye mais ils savent aussi que l’espoir se lève à l’Est. Des délégations de jeunes corses se sont rendu à Paris pour manifester leur amitié pour la Hongrie de Victor Orban, le mouvement Sangue Corsu a apporté son soutien à l’intervention russe en Syrie et à mêler son drapeau à ceux de la Novorossia, de la Syrie, du Hezbollah et de la Russie.
Les Corses ont une ambition, être le détonateur du réveil des peuples européens. Pour cela, ils savent qu’ils n’ont rien à attendre du “Grand hospice occidental” que dénonçait naguère Edouard Limonov mais tout d’un monde russe ou les mots Dieu, Patrie et Famille ont encore un sens. Le manifestant d’Ajaccio est le frère du mineur du Donbass, le camarade du pilote russe en Syrie. Détestés par les élites décadentes, ils seront pourtant les vainqueurs de demain.
Vincent Perfetti
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