Ce vendredi, un nouvel incident impliquant les immigrés a eu lieu en Grèce, victime de la politique néfaste du FMI. Deux refugiés pakistanais ont tenté de se suicider sur la place centrale d’Athènes, capitale de la Grèce. D’après les témoins, avant de mettre fin à leurs jours ils ont déclaré avoir été poussés à cela du fait de ne pas pouvoir attendre la frontière macédoine.
Actuellement, environ 20 milles refugiés s’accumulent actuellement en Grèce, ne pouvant plus quitter le pays depuis que le lundi 22 février la Macédoine a fermé sa frontière sud. Désormais, pas plus de 200 personnes peuvent la traverser quotidiennement à l’issue des contrôles vigoureux. Les refugiés sont placés dans des stades sur lesquelles des points de distribution des repas sont mis en place et sont pris d’assaut après de longues attentes. Auparavant, les refugiés poursuivaient leur trajet depuis la Macédoine vers l’Europe profonde, tâchant d’atteindre des pays riches de l’UE comme l’Allemagne, la France, la Suède..
Courant 2015, environ 800 mille refugiés se sont déplacés depuis la Turquie vers les îles de la mer d’Egée en Grèce. Ces chiffres sont fournis par le service de migration grec et sont certainement inférieurs à la situation réelle car nombreux sont ceux qui y arrivent empruntant des routes clandestines.
Récemment, le premier ministre grec Alexis Tsipras a mis en garde les autres pays de l’UE que la Grèce n’avait pas l’intension de se transformer en « stock d’immigrés » et au cas où celles-ci refusaient d’accueillir chez eux les migrants, les Athènes boqueraient «tous les futurs accords avec l’UE».
Pendant ce temps-là, l’UE fait des concessions envers la Grande Bretagne en lui créant des conditions « en serre chaude » pour qu’elle reste membre de l’UE. La Grande Bretagne a choisi de n’accueillir sur son sol que des refugiés qui, si on peut dire, lui conviennent. Ainsi, des personnes peu qualifiés, n’ayant pas fait d’études supérieures, se verront tout simplement refuser l’accès sur le territoire de « l’Albion Perfide ». Et elles sont majoritaires parmi les ressortissants du Moyen Orient. En outre, Londres a refusé de participer à la politique d’une « union plus étroite » prévue par les accords qui existent déjà en UE. Conformément au compromis qui a été négocié, on ne peut pas « contraindre Londres à une intégration politique ultérieure ». De cette façon, les paragraphes qui concernent la dite « union plus étroite » dans les accords européens ne s’appliqueront plus désormais à la Grande Bretagne.
Sur le fond de ces concessions envers Londres et de la situation avec les refugiés en Grèce, la déclaration de Jens Stoltenberg parait incongrue. Stoltenberg a assuré que les patrouilles n’arrêteront pas et n’obligeront pas à faire un demi-tour les barques avec des réfugiés. Selon lui, les militaires vont collecter « des données d’une importance critique » pour combattre le transport illégal de réfugiés. Il est extrêmement important que les gens ne périssent pas en essayant de fuir la guerre. Ils étaient 2 900 depuis le début de 2015. 2 900 personnes sont mortes le temps que le flot de l’OTAN collecte « des données d’une importance critique ». Un suicide.
Génial, n’est pas ? D’un côté nous avons la Grande Bretagne qui fait du chantage à l’UE en la menaçant d’en sortir, et tout le monde comprend parfaitement que les résultats du referendum seront en fonction de l’accord que les politiciens trouveront ou pas entre eux. D’autre côté, il y a la Grèce dont l’économie est pratiquement ruinée et qui s’efforce toute seule à faire face à la crise et contenir le flux des refugiés à l’augmentation duquel la Turquie n’est pas totalement étrangère. Elle y contribue notamment par le fait de ne pas contrôler ce flux vivant, et même le renforce par ses bombardements des territoires syrien et iraquien avec un accord tacite de ce même OTAN qui continue à collecter « des données d’une importance critique ».
Et pour la bonne bouche…
- Philippe Breedlove le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN en Europe a dit : « La Russie et le régime Assad utilisent délibérément l’émigration syrienne comme une arme dans leur tentative de prendre le dessus sur les structures européennes et casser la détermination de l’Europe ». Le général a souligné à quel point il était important de soutenir l’Initiative de Réassurance Européenne destinée, selon lui, est à contrecarrer l’agression russe ainsi que d’autres menaces.
«Les besoins budgétaires pour l’année en cours reflètent notre volonté ferme de défendre les intérêts de la sécurité de nos alliés et partenaires, et notre intention de continuer à défendre à l’avenir leur patrie », – a-t-il expliqué.
D’après Breedlove, il est prévu d’augmenter 4 fois le budget de l’Initiative pour atteindre 3,4 milliards de dollars.
- Selon le service presse du chef de l’Etat ukrainien, le lundi 22 février 2016, le président de l’Ukraine Petr Porochenko a rencontré le leader de la fraction « Les Démocrates-66 » du parlement hollandais Alexandre Petzold pour débattre avec lui des préparatifs du referendum consultatif au sujet de l’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE.
Mais qu’avez-vous donc à vous soucier autant du referendum aux Pays-Bas, Pert Alekseïevitch ? Ils sauront, sans l’intervention de votre personne « saoule », si l’UE a bien besoin de vous ou pas. Dans leur grande majorité ils n’ont que peu à faire de ce qui se passe avec l’Ukraine tant qu’il n’y a pas de refugiés qui tentent à passer à travers la frontière avec la Pologne, Dieu merci. Car ils sont tous allés sur le sol du « pays-agresseur » (la fédération de la Russie). On ne sait pas pourquoi, mais celui-ci leur donne à manger et leur fourni du travail.
Tandis que les habitants de l’Europe devraient à mon sens réfléchir deux fois pour savoir qui est leur véritable ami et partenaire et qui ne l’est pas…
Gueorgui Morozov, rédacteur en chef de Novorossia Today
Traduit depuis le russe par Svetlana Kissileva
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