Baptisé « pasteur sanglant », Alexandre Tourtchinoff , président technique par intérim après la prise du pouvoir par la junte kiévienne, est aussi diacre de l’Eglise baptiste de l’Ukraine. L’un des chefs spirituels de cette Eglise, très populaire aux Etats-Unis, s’est adressé à ce criminel de guerre en lui demandant comment il se trouvait les forces de prier notre Rédempteur tout en prônant la guerre contre son propre peuple à l’Est de son pays.
C’est qu’Alexandre Tourchinoff est aussi auteur des livres de fiction comme « L’avènement » où il renie tout recours à la violence. Ses exercices littéraires ne l’empêchent pourtant pas de faire voter le budget des représailles contre Donetsk et Lougansk où des dizaines d’enfants, même en bas âge, ont trouvé la mort suite aux bombardements et exactions commis par les troupes présidentielles ukrainiennes. N’étaient ses convictions politiques, ce drôle de clivage s’opérant dans la tête de l’un des caïds des nazillons serait inexplicable ou relèvereait d’un cas de schizofrénie aggravée.
Pourtant, Tourchinoff se trouve les forces d’aller au-delà de l’indicible hitlérien. Hitler, lui, abhorrait le christianisme qu’il trouvait être une religion des poltrons juifs. Il prêchait ouvertement le paganisme antique scandinave. Le pasteur sanglant est encore plus monstrueux et cynique qu’Adolf le fut. Tout en portant les armes à l’Est de l’Ukraine, il prétend imposer par la force l’amour et la paix du Christ ! Même les pères inquisiteurs d’antan seraient jugés comme apprentis à ses côtés.
Pourtant l’explication de ces agissements soutenus pourtant par la Communauté Européenne est toute simple. Pour Tourchinoff et d’autres bipèdes du même acabit, les russisants, même Ukrainiens, sont de simples animaux à éliminer, indignes de fouler la terre de Donbass et Lougansk. Le fait historique et indiscutable que cette terre n’a jamais été objectivement parlant ukrainienne ne compte pas. Il est vrai que si vous bouquinez un peu, vous trouverez facilement que les Bolcheviks ont tout bonnement offert cette contrée à l’Ukraine au détriment de la Russie. Un peu comme ce fut le cas de la Bretagne charcutée de la Loire Maritime ou d’autres cas semblables que vous pourriez trouver facilement à travers l’histoire des partages territoriaux en Europe et ailleurs.
Qui plus est, les Donbassiens et ceux de Lougansk étaient prêts à cohabiter en paix avec les Ukrainiens de l’Ouest à condition que l’on leur laissât un minimum d’indépendance linguistique (ils sont tous Russes de souche et de langue) ; culturelle et cultuelle. Ils voulaient avoir également voix au chapitre pour garder une partie de leurs revenus – la région est industrielle ressemblant beaucoup à la Lorraine d’entre-deux-guerres – pour développer leur pays dses mines et de sidérurgie, pauvre et travailleur. Il n’en fut rien. Tourtchinoff et ses acolytes considère les gens de l’Est comme des « cabans », vatniki, terme très populaire en Ukraine désignant de façon hargneuse les paysans et ouvriers russes pour ce type d’accoutrement porté massivement par eux au vingtième siècle. Bien évidemment, les vatniki n’ont aucun droit. Ils son même privés du paiement de leur pension de retraite ou de sécurité sociale. La loi sur l’abrogation des paiements sociaux a été voté et adopté à Kiev. Même les Kurdes turcs ne sont pas traités de la sorte par Ankara !
Une telle pratique est monnaie courante en Europe de l’Est. La Lettonie, pays de la Communauté Européenne, a inventé le statut spécial de « sans-droits ou non-citoyens», nepilsoņien letton, pour traiter de la sorte les Russes ethniques. En 2016, les sans-droits sont au nombre de plus de 200 mille personnes. Il s’agit non pas des migrants mais de la population locale d’origine slave. On voit bien que le nazisme flamboyant se porte on ne peut mieux en Europe.
Il est également intéressant de constater que le même type d’idéologie est prêchée en Russie où les soi-disant libéraux sont en fait les métastases du même mal. Lorsque j’ai été discuter avec les libéraux sur Katyn, j’ai découvert une telle haine à l’égard de l’Armée Rouge et les Russes au vingtième siècle comme je n’en ai jamais constaté nulle part ailleurs. Les gens pourtant sains d’esprit déclaraient par écrit, à travers leurs blogs, que les soldats de l’Armée Rouge n’étaient que des démons à occire. Que même si les Polonais ont laissé crever de faim plusieurs milliers de prisonniers soviétiques dans les années 20, ils ont bien fait, car il fallait libérer la terre de la peste rouge. Je vous prie de vous rendre compte que ces idées ont été exprimées même pas par les Ukrainiens de l’Ouest, ni par les Baltes mais par les Russes habitant Moscou. S’agit-il d’une maladie mentale ?
Il se trouve que j’aime bien citer l’exemple d’Israël qui sait se protéger de la meilleure façon que l’on puisse imaginer. Ainsi Israël et les communautés juives de la Diaspora ont eu parfaitement raison de faire adopter à la Communauté Internationale la notion de la Shoah et de l’Holocauste. Quoi qu’on en dise, personne en Europe ne peut plus rester impuni en traitant les Juifs comme du temps du Troisième Reich.
Je crois que les gouvernements de Donetsk et de Lougansk avec le soutien accordé par la Fédération de Russie devraient faire proscrire la russophobie au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. Un tel décret se doit d’être voté car les groupuscules nazillons viennent de se trouver une nouvelle Patrie – en Ukraine et dans les pays Baltes. La russophobie doit être reconnue aussi intolérable comme l’est l’antisémitisme. Une commission onusienne doit être créée pour poursuivre et attaquer en justice toute personne passible de ce crime. Sinon nous allons avoir droit éternellement à des oraisons funèbres des pasteurs sanglants semant mort et désolation à leur passage.
Alexandre Artamonov, Radio Radonezh.ru
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