Le 21 mars 2017 s’est tenu à Sousse, en Tunisie, le 1er rassemblement «Démocratie populaire internationale» organisé par le Comité Révolutionnaire International libyen.
Etaient présents à la réunion des représentants de la République de Lougansk et de l’association de soutien au Donbass, Novopole, une délégation de nationalistes corses du mouvement Leia Naziunale, le mouvement nationaliste tunisien ainsi que le conseil suprême des tribus libyennes.
La réunion a été ouverte par Monsieur Taher Dahech, coordinateur général du Comité Révolutionnaire internationale et par Monsieur Franck Pucciarelli, coordinateur du CRI pour l’Europe. Monsieur Dahech a remercié les participants pour leur soutien à la lutte des peuples contre les attaques de l’OTAN et du nouvel ordre mondial, il a souligné que le soit disant printemps arabe n’était qu’un «printemps sioniste» destiné à organiser le pillage du moyen orient et du Maghreb. Il a rappelé que la Libye du colonel Kadhafi ,riche de gaz et de pétrole n’avait jamais hésité à aider les autres peuples que ce soit pour leur développement comme de nombreux états africains ou dans leur lutte de libération nationale comme les Palestiniens ou les Corses. Monsieur Dahech a exprimé sa conviction que le peuple libyen, réuni derrière Saif el Islam, le fils du colonel kadhafi balaiera bientôt les mercenaires de l’OTAN et que le drapeau vert de la Jamahiriya flottera à nouveau sur Tripoli.
Un autre, haut responsable libyen, le Docteur Abdessalam Milad Abughrara du Conseil suprême des tribus et des cités a lui aussi délivré un message d’espoir. Après avoir rappelé que la Jamahiriya n’était tombée qu’à la suite d’une intervention étrangère, il a affirmé avec force que les collaborateurs avaient été incapables de former un nouvel Etat et que les tribus restées fidèles à la mémoire du colonel Kadhafi représentaient l’écrasante majorité de la population.
Il a cité le Raïs : «Continuez la lutte jusqu’à la victoire même si vous n’entendez plus ma voix»
Monsieur Serguei Chpak au nom de la République Populaire de Lougansk a ensuite pris la parole. Ce patriote passionné a déjà un beau passé militant derrière lui. Médaillé pour avoir œuvré au retour de la Crimée au sein de la mère patrie, il s’est engagé dès 2014 pour la cause du Donbass, rejoignant les volontaires avec lesquels il a combattu la junte de Kiev. Il est également représentant de l’Union Antifasciste. Ce terme doit s’entendre dans le sens russe, c’est-à-dire patriote, opposé farouchement à tous les envahisseurs de la terre sacrée. Un antifasciste du Donbass n’a rien à voir avec les petits individus fragiles et cosmopolites qui hantent l’occident décadent.
Sergueï a clairement exprimé les similitudes entre le Donbass et la Libye. Ces deux régions du monde ont été déstabilisées par des «révolutions» orchestrées par l’OTAN et les cercles mondialistes. En Libye comme à Lougansk et Donetsk les populations ont souffert et souffrent encore des bombardements dans l’indifférence des médias. Des milliers, d’hommes de femmes et d’enfants sont morts ou ont dû s’exiler sous les coups des marionnettes du nouvel ordre mondial que ce soit les milices salafistes de l’Etat islamique ou les bataillons punitifs des brutes de Kiev.
Monsieur Chpak a exprimé le vœu que s’établisse une coopération entre le peuple libyen et la république de Lougansk.
Faisant écho à cette intervention, Monsieur Vincent Perfetti délégué général de l’association Novopole et membre de Leia Naziunale a rappelé qu’en mars 2016, il avait participé à une action humanitaire dans la banlieue de Donetsk, où les populations civiles subissent le même martyr que les Libyens. Faisant ce constat, il a voulu insister sur le lien qui unissait tous les participants à cette réunion. Il a rappelé que si le nouvel ordre mondial était difficile à définir et à situer, les hommes qui l’incarnent, eux sont parfaitement identifiés. Il a cité Bernard Henri Lévy, faux philosophe mais véritable fauteur de guerre. Cet homme après avoir attiré sur la Libye le feu de l’OTAN s’est rendu en Ukraine porter le ferment de la guerre civile. A ses cotés se trouvait un autre agent de «Etat profond», Henri Malosse , interdit de séjour en Russie pour son rôle dans la déstabilisation de l’Ukraine, Malosse après s’être affiché avec les néo nazis de Svoboda anime maintenant en Corse des cercles anti fascistes et anti racistes . Ce tartufe espère ainsi persuader les Corses d’accepter un génocide mou en disparaissant sous le flot migratoire.
Tous les participants à la réunion ont convenu qu’aux réseaux mondialiste devait répondre une internationale de la résistance des peuples. Ils ont convenu de la nécessité d’apprendre à se connaitre, à collaborer, à lutter ensemble.
Tous ont promis de se revoir. Ce 21 mars un espoir est né à Sousse.
Vincent Perfetti, Novopole France
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