Ce n’est pas le hasard, que les cérémonies de célébration de la 1ère année de Zakhartchenko s’est déroulée le 4/11/2015 dans la ville de Debaltsevo. C’est une ville-héros où entre 8 et 10 mille soldats des forces du régime kiévien ont été pris dans un chaudron par l’armée républicaine du Donbass. Ce qui a poussé Angela Merkel et François Hollande de demander la convocation en urgence de la réunion au format Normandie à Minsk en février 2015 et à pousser Piotr Porchenko à signer des accords de Minsk, aux conditions très défavorables pour l’Ukraine.
Aux cours des hostilités la ville à été détruite à près de 80%. D’après le témoignage de Sergueï Zavdoveïev, commandant de la Légion de Donetsk, qui a participé à la libération de la ville : « ayant peur des combats directs, les soldats ukrainiens lançaient des grenades dans des caves des immeubles, sans se soucier si des civils s’y cachaient. »
La ville de Debaltsevo porte les traces de la guerre. Des immeubles avec des trous d’obus dans les murs avec les fenêtres, les toits, explosés. Des maisons totalement détruites sont toujours là comme nous pouvons les voir sur les photos qui sont un témoignage de la politique d’extermination voulue par Bruxelles et l’OTAN. Comment peut-on vouloir bombarder des civils ? Des enfants ? Des familles ? Des personnes âgées ? Et surtout bombarder d’autres populations européennes, des frères et des sœurs de France ?
Puis et surtout nous voyons les visages des enfants où la guerre a laissé ses traces. Ces visages sont sérieux et ne sont plus les visages de l’enfance. Ces nombreux visages d’enfants montrent aussi la relève pour le Donbass. Ils sont aussi la preuve que les adultes dans le Donbass ont décidé de faire l’amour et des enfants sous les bombes pour montrer que la vie et que leur identité ne peuvent pas être exterminés comme le souhaitent les élites de Bruxelles ou de Washington ou de Kiev. Debaltsevo a été un chaudron. La mission des soldats ukrainiens étaient de tuer tous ces enfants, ces parents, ces hommes ou femmes que nous voyons sur les photos. Ces enfants auraient été donc des terroristes ou ces adultes ? L’armée du Donbass a protégé ces civils. Les femmes prouvent aussi qu’elles sont le ciment qui solidifie un Etat, une nation et un peuple avec l’aide des hommes qui portent les armes. La fierté, l’émotion, se lisent sur les visages.
Et il y a ces anciens qui ont vécu la Seconde Guerre mondiale dans leur jeunesse et qui doivent revivre les mêmes scènes de guerre dans leurs vieux jours. Des enfants aux personnes âgés en passant par les parents le ciment du peuple a pris pour mener le peuple du Donbass à la victoire et à sa libération de la dictature voulue par l’Union européenne. Voyons-nous des tyrans dans ces photos ? Nous voyons des civils ! Des gens comme nous, des gens jolis, qui tiennent la tête haute.
Malgré les destructions, Porochenko n’a pas réussi à faire vivre les femmes et les enfants du Donbass dans les caves comme il l’a clamé dans ses conférences et les habitants de Debaltsevo savent bien s’habiller et garder de la dignité de manière naturelle. Kiev n’a pas réussi non plus à transformer les populations du Donbass et de Debaltsevo en des animaux vivant dans la peur et dans la boue des cendres des maisons. La force, la volonté de se battre et de gagner se lisent sur ces visages. Les adolescents et adolescentes, comme des parents ou des grands-parents montrent des sourires sur le visage ou si ils ou elles ne sourient pas c’est dans leur regard qu’il faut trouver ce sourire et cette fierté d’avoir mené le combat pour défendre et protéger son peuple.
Texte : Olivier Renault, photos : Svetlana Kissileva
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