La Lettonie est dans l’Union européenne et son gouvernement laisse la manifestation des nazis toujours défiler avec ses uniformes et ses anciens soldats (vétérans très âgés marchant difficilement sur leurs vieux os accompagnés de plus jeunes) dans le centre de la capitale. Sur ce point les élites européennes du PS, du SPD, de la droite… se taisent. La protection de cette manifestation s’est, à voir les interdictions actuelles de manifestants de gauche et de journalistes très marqués prorusses, accrue. Le journal communiste de Berlin Die Junge Welt dénonce le renvoi des militants des Linke de Riga un jour avant la manifestation des dits nazis et le journaliste britannique de guerre, très connue dans le Donbass, pour être lui au front, qui réalise des images à partir de drones, a été arrêté comme de la volaille, criant en anglais et repoussant les nombreux policiers, ce matin à Riga, pendant le défilé des nazis.
Tradition depuis la chute du mur de Berlin. Depuis la chute du mur de Berlin le nazisme (nazisme marketing utile aux U.S.A comme celui d’AZOV en Ukraine qui est d’ailleurs critiqué par l’extrême droite allemande comme étant un mouvement collaborateur de l’ordre mondial) a repris sa force en Lettonie sous le regard bien veillant de son élite politique, du Parlement européen avec Martin Schulz, les Etats-Unis, l’OTAN et l’ONU. (On s’étonne d’ailleurs du renvoi d’un député de l’Aube d’Orée du Parlement européen sous les ordres de Schulz, SPD, alors que Schulz ne dénonce pas le comportement de Riga ). La population de Lettonie a voulu en finir avec l’occupation soviétique et avec sa forte disparition de sa population à l’étranger pour trouver du travail, s’est vautrée dans la culture du nazisme et de l’alliance avec le 3ème Reich dans le but de trouver une colonne vertébrale. Avec la grave crise de 2006, sur plusieurs années, dans le pays où les retraites n’étaient plus payées, les salaires mal payés, touchant surtout les Russes restés dans le pays dans l’objectif de les chasser, la culture nazie a refait surface de manière violente. Mais cette idée nazie est poussée par Bruxelles et l’OTAN pour garder une force contre la Russie. Les Lettons, sont donc manipulés. Que peut faire ce tout petit peuple de 2 millions d’habitants avec une population qui se réfugie dans d’autres pays pour travailler ?
Die Junge Welt. « Le gouvernement letton se prépare à la parade SS du souvenir et fait évacuer des antifas allemands », titre l’édition du Junge Welt de ce 16 mars 2016. Les manifestants allemands des Linke ont été arrêtés dès leur arrivée au petit aéroport de Riga. « Les quelques Lettons qui protestent contre cette parade annuelle SS dans la ville de Riga sont soumises à des répressions. L’Etat surveille leurs conversations téléphoniques. Ils subissent des arrestations arbitraires de la part de la police et des difficultés administratives de la part des administrations. Les hôtels de la ville et du pays ont l’ordre d’espionner et d’interdire les locations de chambres ou de salles de conférence à ceux qui contestent le défilé SS », explique l’organisation « La Lettonie sans nazisme »
Arrestation du reporter de guerre britannique. Heureusement que nous avons obtenu une vidéo qui montre l’arrestation violente du journaliste anglais, Graham William Phillips, là où se déroule la parade.
Nous assistons à la violente attaque contre la liberté de la presse dans un Etat qui se dit respectueux des droits de l’Homme en ayant signé les conditions inhérentes pour appartenir à l’Union européenne. C’est un acte très grave de la part de la police de Riga. Le journaliste peu avoir une opinion différente et la police n’a pas à mettre la main dessus comme sur une vulgaire volaille. En gros est écrit sur la veste orange fluo Press du journaliste sa fonction. Graham William Phillips n’a même pas le temps de sortir sa carte de presse ou d’être entendu. La police, plusieurs agents, l’embarquent dans un véhicule de la police dans lequel se trouve une cage en métal comme si le journaliste n’était qu’un chien à abattre et un terroriste. A voir le nombre de policiers se diriger sur le reporter de guerre on comprend qu’il a été signalé et directement visé pour son appartenance et son soutien aux populations du Donbass. Donc, dans un pays de l’Union européenne, un journaliste qui tente de faire son travail pour informer les lecteurs et qui affichent une position prorusse ou amicale envers la Russie et en danger. La liberté d’expression et la démocratie sont bien mortes en Union européenne.
Il faut noter que l’ambassadrice lettone en France avait de manière naturelle soutenue la mise à mort des populations russophones en Lettonie en disant devant des spectateurs français, « les Russes sont des citoyens de seconde classe chez nous ce qui est logique sinon la langue russe serait devenue officielle en Union européenne » .
Nous pouvons voir la débilité des élites qui dirigent nos pays et la collaboration de la France avec ces élites qui appellent aux massacres des Russes.
Olivier Renault
- Будь в курсе последних новостей и интересных статей, подписывайся на наш канал «NovorossiaToday»
- Be aware of the current events and interesting articles, subscribe to our channel «NovorossiaToday»
- Pour ne rien manquer de la derniere actualite et des articles interessants, suis notre chaine Telegram en direct«NovorossiaToday»