Beaucoup d’encre a déjà coulé au sujet de la situation catastrophique en économie de l’Ukraine. Ce n’est plus secret pour personne. En 2015 la chute de la production industrielle a fait au total 13,4%. Ce qui est beaucoup, quand on sait que l’indice a été de -10.7% en 2014. Tout le monde est parfaitement au courant que le montant des retraites et des allocations sociales dans le pays est dérisoire. Aussi bien que les charges de logement (NDT : l’eau et le chauffage sont souvent collectifs en Ukraine comme dans le reste de l’ex Union Soviétique et sont redevables aux organismes publics) sont énormes, et tout simplement insupportables pour la majorité des Ukrainiens,.
Et voilà, qui l’aurait cru ? Il s’avère que le Cabinet des Ministres de l’Ukraine a si bien et si intelligemment son travail pour augmenter la prospérité et le bien-être du peuple ukrainien, mais aussi pour permettre à l’Etat, comme d’un coup de baguette magique, de renforcer ses positions sur la scène internationale. Au point que les ministres se sont vu accorder leur 13e mois en guise de prime de résultat.
Le plus intéressant c’est que, même si on imaginait une situation fantastique où un ministre vivrait de son seul salaire sans aucun privilège de fonction, ils auraient de quoi vivre un mois de plus.
A propos, la jeune prodige du parti « Front populaire » Anna Onichenko (née en 1984), qui occupe le poste du ministre (de quoi selon vous ?) du Cabinet des Ministres, a déclaré en 2013 un revenu de 35,1 mille grivnas. Sans oublier qu’elle est propriétaire d’un appartement en plein centre de Kiev d’une valeur de 900 mille grivnas. Malheureusement, elle n’a pas eu son 13e mois, elle. Visiblement, elle n’est pas dans le besoin.
Le premier ministre de l’Ukraine Iatseniouk parle partout où il peut du besoin de faire des économies. En même temps son salaire à lui a été augmenté de 25% depuis le 1er décembre 2015.
Apparemment, il n’avait pas de quoi mettre un peu de beurre dans ses épinards avec l’argent qu’il pille, lui et ses ministres, du budget de l’Etat.
Gueorgui Morozov, rédacteur en chef de Novorossia Today
Traduit depuis le russe par Svetlana Kissileva
(NDT : Le titre reprend la phrase culte tirée du rapport présenté par Brejnev au XXVII Congrès du PCUS, devenu un slogan politique)
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