L’arrestation de Raphaël Lusvarghi à l’aéroport de Boryspol à Kiev, a suscité de nombreuses interrogations et fait naître de nombreuses fausses nouvelles.
Certains ont parlé d’un vol entre Londres et Moscou détourné sur Kiev à la demande du gouvernent ukrainien. Cette hypothèse, présentait deux faiblesses majeures :
- La première : Raphaël Lusvarghi est interdit de séjour en Russie pour une période de 5 ans, pour violation des lois sur l’immigration de la fédération de Russie. En effet toute personne n’ayant quitté la Russie à l’expiration de son visa, s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’à l’expulsion et l’interdiction de séjour. Contrairement à la légende diffusée par Kiev et les médias occidentaux, la Russie n’accorde aucun passe-droit ni aide aux volontaires étrangers ayant combattu au Donbass.
- La seconde faiblesse : comment peut-on imaginer que Kiev demande le détournement d’un avion de ligne sans mandat international d’Interpol ? Mandat qui serait en lui-même insuffisant pour justifier un tel acte de piraterie aérienne.
La réalité des faits et totalement différente. A son retour au Brésil, Raphaël Lusvarghi, a commencé à rechercher du travail dans le milieu de la sécurité. Il a été contacté par une agence internationale (siège sociale en Ukraine) de sécurité ; la société “Oméga”. Cette dernière lui a proposé un contrat de travail pour assurer la protection d’un cargo contre les actes de piraterie dans l’Océan Indien et la mer de Chine. Une fois le contrat de travail signé, la société Oméga a enjoint Raphaël d’embarquer à bord du-dit cargo lors de sa prochaine escale à Odessa.
Raphaël Lusvarghi, a alors fait part de son inquiétude à son employeur de devoir embarquer en Ukraine, pays contre lequel il avait combattu. La société Oméga lui a garanti que l’OSCE lui avait confirmé que l’ensemble des combattants avait été amnistiés selon les accords de Minsk et qu’aucune poursuite ne pouvait être lancée contre lui en Ukraine.
Malgré une certaine inquiétude, Raphaël Lusvarghi avait décidé néanmoins de se rendre à Odessa. La suite nous la connaissons : son arrestation médiatique.
Le journal indépendant Brésilien Opéra a essayé d’entrer en contacte avec la société Oméga, mais à ce jour, il n’a pas reçu de réponse.
Le fait le plus troublant dans cette affaire et qu’un des clients de la dite société est la “Direction du renseignement du Ministère de la Défense de l’Ukraine”.
Ce qui laisse penser le pire, c’est à dire que Raphaël Lusvargi a été victime d’un piège tendu par le SBU via la société Oméga pour l’obliger à se rendre en Ukraine et ainsi l’arrêter.
Nous invitons donc tous les anciens volontaires étrangers à la plus grande prudence et a éviter tout séjour et même escale aérienne en Ukraine.
L’arrestation de Raphaël Lusvargi n’est qu’une preuve supplémentaire de la volonté de Kiev de ne pas respecter les accords de Minsk. Par cette violation l’Ukraine inflige un camouflet supplémentaire aux Diplomaties Allemande et Française garantes de l’application des accords de Minsk.
Laurent Courtois
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