Frank-Walter Steinmeier, SPD, l’homme qui veut la peau de Poutine dans sa chambre à coucher au pied de son lit, a été « élu » président de l’Allemagne ce dimanche 12 février 2017. « Elu » car personne n’avait présenté les divers candidats au poste de président de l’Allemagne des semaines avant ni même présenté la candidature de Steinmeier. Aucun débat n’a eu lieu. La presse allemande silencieuse sur cette élection, juste cinq jours avant l’élection, a présenté et d’ailleurs annoncé Steinmeier comme le seul candidat gagnant adoubé par Merkel, le FPD, la CSU, la CDU, les Grünen. Des saltimbanques ont participé à l’élection car l’élite allemande s’amuse… car cette farce cache une réalité allemande bien plus sérieuse basée sur une longue stratégie.
Pour faire bonne mine des candidats « potemkines » ont été désignés pour faire croire à l’existence d’une démocratie en Allemagne. Auprès de Steinmeier, 61 ans, Christoph Butterwegge (66), Albrecht Glaser (75), Alexander Hold (54), Engelbert Sonneborn (78), étaient ces candidats de théâtre, des individus inconnus, sans force politique… collés sur la liste des élections pour donner un semblant de pluralisme. Steinmeier a été mis en place par l’élite allemande, une élite qui se moque des élections car les élections en Allemagne sont une grosse farce. L’élite allemande attend d’en finir avec cette farce pour instaurer sa véritable vision de la politique : le Reich. C’est que les institutions actuelles ont été mises en place par les Alliés qui ne sont que des troupes d’occupation. Ce n’est pas un hasard si dans un tweet un jour avant les élections que Steinmeier avait été célébré comme l’élu vainqueur par le SPD, tweet effacé à la suite des remarques sur le manque de démocratie dans le pays.
Artiste, comique, figure du foot et Drag queen. 630 députés du Bundestag plus 630 personnes envoyés (dont des artistes, figure du foot, Drag Queen…) par les Länder à Berlin ont participé « à l’élection » du nouveau président en Allemagne. Joachim Löw, le chef de l’équipe de foot allemande, les chanteurs Peter Maffay, Roland Kaiser, Katja Ebstein ; l’actrice et productrice Iris Berben, Semiya Simsek Demirtas (fille d’une victime d’attentat de la NSU), le comique Hape Kerkeling, Olivia Jones Drag queen, ont été avec les députés du Bundestag les électeurs… L’élite allemande montre son mépris de cette élection instituée dans son mode de scrutin par les Alliés et le montre au monde. Mis en évidence la Drag Queen a été prise en photo avec Merkel dans l’enceinte du Bundestag à côté de l’entraîneur de l’équipe de foot allemande. Comme les députés du Bundestag, les saltimbanques, représentent cette politique allemande sous la férule de l’occupant qui a construit l’architecture politique du pays après la Seconde Guerre mondiale. Au premier regard on peut imaginer un manque de sérieux de cette élection. A y regarder de plus près on voit une judicieuse manœuvre politicienne de Berlin et de son élite. En continuant de faire croire au monde que le Bundestag et que le président n’a pas de pouvoir, le système allemand, lui, continue de se consolider. La stratégie de diversion marche très bien et on s’amuse bien.
Olivier Renault
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